Septième marathon d'écriture au Cafetier de Sutton le mardi 10 décembre 2019, en hommage à Andrée Lachapelle

Pour une septième année, je vous invite à venir écrire des cartes de souhaits au Cafetier de Sutton, le mardi 10 décembre à compter de 9hCette fois, à l'occasion de la Journée internationale des droits humains, on soutient des jeunes de moins de 25 ans, tout en soulignant le militantisme et l'engagement d'Andrée Lachapelle, décédée le 21 novembre dernier. 


Photo prise en 2018 : Richard Leclerc
Si certaines personnes aimeraient m'accompagner quelques heures pour accueillir tous ceux qui viendront écrire, envoyez-moi un message maintenant à l'adresse richard@publiciterre.org ou appelez-moi au 514 891 9560 pour qu'on établisse un horaire de la journée. 


Vous pouvez, si vous le souhaiter, commencer à rédiger vos souhaits dès maintenant et les apporter au Cafetier en les laissant à mon attention, d'ici ou le 10 décembre. N'oubliez cependant pas que vos cartes ne doivent pas présenter d'images religieuses, comme la Sainte Famille, les bergers ou les rois mages, ni des logos d'autres organismes sans but lucratif, qu'on trouve généralement à l'arrière de la carte. Vous pouvez également faire un petit don pour aider à poster ces cartes aux quatre coins du monde. L'an dernier, cela a coûté plus de 200 $ pour faire parvenir les 217 cartes en dix lots...

Merci à Josée et Jean-François qui nous accueillent au Cafetier chaque année et à vous tous pour votre collaboration et votre générosité,

Richard Leclerc, concepteur-réalisateur

Andrée Lachapelle: une femme engagée et charismatique

Après avoir publié un texte sur ma page Facebook relatant quelques souvenirs de ma collaboration avec Andrée Lachapelle pour des publicités d'Amnistie internationale, j'ai reçu un appel de Mickael Lambert, de La Voix de l'Est, qui a écrit un article qui fait connaître la générosité et l'engagement de cette grande actrice. Merci d'avoir partagé ces merveilleux moments dont je me souviendrai toujours!

Messages auxquels elle a prêté sa voix :


Belle Andrée

Photo prise à la Place des Arts, lors du 50e anniversaire
d'Amnistie internationale, avec l'affiche que j'ai réalisée
avec des étudiantes de l'Université de Montréal.
Photo : Richard Leclerc, Publici-Terre
Belle Andrée, quand je t'ai entendue dire récemment que le film «Il pleuvait des oiseaux» serait ton dernier, j'ai eu un pressentiment... Allai-je avoir l'occasion de te revoir une dernière fois? Malheureusement non. 

J'ai eu le plaisir de te rencontrer à quelques reprises. Je me rappelle la première fois, lors d'une soirée bénéfice pour Amnistie internationale, alors que tu en étais la présidente d'honneur. J'ai été séduit sur le coup et j'ai balbutié quelque chose comme «Accepteriez-vous de faire la voix hors-champ dans un film d'Amnistie que je vais tourner prochainement?» Ma conjointe Lucie, mère de mes deux fils, avait remarqué à quel point j'étais troublé en faisant cette demande. Un véritable coup de foudre! 

Puis, j'ai tourné des messages pour Amnistie régulièrement et tu acceptais toujours de venir en studio, avec cette voix chaude et magnifique. On se revoyait ainsi année après année... Mon fils Simon, qui avait 7 ans en 1991, se rappelle de cette séance en studio, où vous hurliez dans le micro alors que dans le film Photographies, on torturait des images... 

J'ai été naturellement un fan inconditionnel de la comédienne qui a interprété de nombreux rôles à la télé, au cinéma ou au théâtre. Je me rappellerai cependant toujours de ta grande générosité et de cette valeur que nous partagions, celle de défendre les droits de la personne. 

Merci Amnistie de nous avoir unis pour la vie! 
#AndréeLachapelle #Amnistieinternationale #Amnistie #PubliciTerre

Faut le croire pour le voir - Campagne d'Amnistie internationale réalisée par des étudiants de l'Université de Montréal

Faut le croire pour le voir
Parce qu'ils sont trop souvent représentés de manière négative ou stéréotypée, nous avons donné la parole à cinq Autochtones aux parcours inspirants pour les aider à briser les préjugés. Nous voulons inciter les gens à poser un nouveau regard sur les Autochtones pour qu’ils les voient enfin sous leur vrai jour. Plutôt que de croire les préjugés envers les Autochtones, croyons en eux.  
En savoir plus sur le site d'Amnistie, fautlecroire.amnistie.ca  et du Grenier aux nouvelles.
Amy, Charles-Antoine, Camille et Dominique lors de 
la présentation de leur campagne pour Amnistie 
internationale au cours Stratégies de création
à la fin de la session d'automne 2018. 
Concept réalisé dans le cadre du cours Stratégies de création donné par Richard Leclerc au Certificat en publicité à l'Université de Montréal
Idéation créative et stratégique: Dominique Lefebvre, Amy Delafontaine, Camille Godin, Charles-Antoine Thériault Stratégie: Amy Delafontaine, Dominique Lefebvre
Conception-rédaction: Dominique Lefebvre, Amy Delafontaine 
Réalisation: Charles-Antoine Thériault 
Direction de la photographie: Charles-Antoine Thériault
Montage: Charles-Antoine Thériault  
Prise de son: Marie-Pier Desfossés  
Son: CULT NATION 
Conception sonore: Théo Porcet 
Mixage sonore: Jean-David Perron 
Musique: APM Music



Tournage enfin terminé!


Depuis plus de 30 ans, je réalise des messages pour la division francophone d'Amnistie internationale à Montréal. Pour souligner cet anniversaire, j'ai pensé réaliser un 16e clip pour cette organisation née en 1961. Le sujet : Peter Benenson, l'avocat qui a eu l'idée géniale de créer Amnesty International après avoir réagi à l'emprisonnement de deux jeunes Portugais qui avaient porté un «toast à la liberté» dans un café de Lisbonne en 1960, sous la dictature de Salazar.  Vous pouvez d'ailleurs voir le clip que j'ai réalisé avec Jean-François Hamelin en 2011 pour souligner les 50 ans de l'organisme en cliquant sur ce lien. Lire aussi cet article inspirant.

Photo prise sur Trafalgar Square lors du repérage
le 1er novembre 2017.
Cette fois, j'ai cependant réalisé le tout avec mon iPhone! Le tournage s'est fait à Londres le 2 novembre 2017, profitant d'un transit vers Le Caire, car je donnais une formation en marketing sociétal à l'Université Senghor à Alexandrie. J'ai fait des gros plans ou des plans moyens dans le métro, sur Trafalgar Square et dans l'église St Martin-in-the-Fields, j'ai acheté quelques plans de ces lieux dans des banques d'images avec l'aide de quelques donateurs dont les noms sont affichés plus bas. Vous pouvez voir un extrait du tournage en cliquant sur ce lien

Merci à Gilles SabourinAnne Rouleau, Lise Cameron, Norbert Spehner, Jean Vachon, Isabelle Capmas, Richard Evoy, Katel Le Fustec, Louiselle Roy et quelques personnes qui ont préféré conserver l'anonymat pour leur générosité.
Merci aussi à Mario Bourgault de la boutique Iris de Cowansville qui a fourni les lunettes de style 1960 pour le personnage principal, à Mary Harvey qui m'a donné un coup de main lors du tournage à Londres et qui fera la voix hors-champ, ainsi qu'à Pierre Laurendeau qui fera la musique du clip.

Repérage des lieux de tournage à Londres

Ce mercredi 1er novembre a été consacré à visiter les lieux où je compte tourner demain. Dans un premier temps, descendu dans un hôtel près de l'aéroport, j'ai pris le métro (ou si vous préférez le "Tube") pour me rendre de Heathrow à Lancester Square, en m'achetant une "Oyster Pass", plus économique que de payer chaque passage, mais assez cher... Londres est en effet l'une des villes les plus dispendieuses au monde!


Comme je l'expliquais dans un texte précédent, je favoriserai des plans assez serrés, axés sur le personnage de Peter Benenson, particulièrement dans des lieux fort fréquentés, afin d'éviter de voir des vêtements d'aujourd'hui, des voitures ou du mobilier urbain, par exemple. J'ai fait des tests dans avec un journal sans photo, pour être raccord avec les années 60. La station Lancester Square, à proximité de Trafalgar Square, ainsi que son environnement, comme l'extérieur de la Brasserie Browns, pourront servir.


Avant d'arriver au plan large de Trafalgar Square que j'achèterai dans une banque d'images, j'ai trouvé un espace couvert, qui pourra ainsi être utilisé, beau temps mauvais temps. L'entrée principale de la National Gallery, l'un des célèbres musées de Londres, est également couverte et permet de voir en arrière-plan l'église St Martin-in-the-Fields, lieu fort important dans le scénario.


J'ai d'ailleurs passé un bon moment dans l'église, alors qu'on pouvait y entendre un chœur qui répétait. Heureusement, je n'ai pas de prise de son à faire pour ce tournage car je ne serais jamais arrivé à mes fins. Ce sont des voix hors-champs qui pourront être utilisées dans toutes les langues d'adaptation de ce clip. En tout cas, je m'occuperai du français et de l'anglais, on verra pour les autres.


Je me suis donc installé dans un banc pour réfléchir, comme Peter Benenson l'a fait en novembre 1960. C'est une église très éclairée, d'abord par l'immense "East Window" qui la caractérise, avec cet ovale oblique dans le centre supérieur, entouré de lignes légèrement tordues pour le contourner. Pas de vitraux colorés donc, beaucoup de lumière, ce qui crée des images à contre-jour, pour la majorité des axes qu'on peut choisir.


Surpris et un peu de décu, il n'y a rien de très spectaculaire au niveau des bougies... Peter Benenson en aurait allumé une, geste précurseur du symbole d'Amnisty International, mais aujourd'hui, ce sont des petits lampions d'environ 1,5 cm de haut, disposés dans deux supports qui n'en contiennent que quelques dizaines chacun. Je me suis ensuite rendu à la boutique de l'église où j'ai cherché des images d'il y a 50 ans avec de belles longues bougies... sans succès.


J'ai quand même trouvé un "Guidebook" sur la célèbre église. On y parle de son histoire, de ses trésors, de ses cloches du seizième siècle, remplacées mais conservées, de ses "gallery boxes" d'où les vicaires prêchaient, de son "East window", qui a été aussi retouchée en 2008, donc différent de 1960, des membres de familles royales ou de célébrités qui l'ont visitée... et de Peter Benenson. On y confirme donc l'histoire que je suis en train de vous raconter en présentant Peter, en 1981, allumant une vraie bougie, entourée d'un fil de fer barbelé.


Autre surprise, c'est l'immense restaurant qu'on trouve dans la crypte. On y présente même des spectacles de jazz! De même qu'une boutique de cadeaux qui ont, ma foi, bien peu à voir avec la religion. J'ai même appris que dans la nouvelle partie souterraine, qui déborde des fondations originales de l'église, il y a des salles où on organise des petits congrès ou rencontres, dont l'une s'appelle Peter Benenson. Finalement, je suis bien satisfait de découvrir toutes ces anecdotes, qui vont certainement bonifier cette histoire que je m'apprête à tourner.